Après Phèdre ! et Giselle... Carmen. (avec un point). Une création soutenue par l’Espace 1789 qui met un point final à la trilogie que François Gremaud consacre à trois grandes figures féminines tragiques du répertoire classique des arts vivants : théâtre, ballet et opéra.
De la même façon que dans Phèdre ! Romain Daroles racontait seul en scène la célèbre pièce de Racine et que dans Giselle… Samantha Van Wissen racontait le ballet éponyme, Rosemary Standley s’empare du chef-d’œuvre lyrique de Bizet, qui a en commun avec les deux autres de porter un prénom féminin et de voir son héroïne mourir sur scène.

Comme la célèbre gitane, la chanteuse des groupes Moriarty et Birds on a wire, accueillis il y a quelques années à l’Espace 1789, a une voix sublime, puissante et touchante. Un point c’est tout.
Accompagnée de cinq musiciennes (accordéon, harpe, flûte, violon et saxophone), Rosemary Standley chante la liberté de Carmen. “Libre elle est née, et libre elle mourra.” Prenez garde !